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FAUT-IL TOUJOURS ACCEPTER UNE INTERVIEW ?

Certes, il est agréable, voire gratifiant d’avoir sa photo dans le journal ou d’être sollicité(e) par une radio ou une télévision pour répondre à une interview. Mais attention, en matière de communication le narcissisme n’est jamais de très bon conseil : il faut estimer si cela vaut la peine ou non de passer dans les médias.

Prenons le cas emblématique des Gilets Jaunes. Peu importe que l’on ait partagé ou non leur point de vue, nous observerons simplement leur stratégie de communication. Tant qu’ils ont communiqué sur les réseaux sociaux, tant qu’ils étaient maîtres de leur communication, ils ont eu un impact positif sur la population.

Dessin de reporteurs courant après une personne à interviewer

En revanche, à partir du moment où certaines individualités de ce mouvement sans leader ont accepté de se présenter sur les plateaux et de répondre à des interviews, leur côté a baissé. 

Plus les Gilets jaunes intervenaient et moins ils étaient populaires.

Pour quoi ?

  1. Ils ont fait entendre des voix discordantes
  2. Ils n’ont pas su faire face aux questions saugrenues de certains journalistes
  3. Ils n’ont rien pu opposer à la communication gouvernementale qui elle était axée sur les casseurs
  4. Leur message s’est dilué et l’intérêt de leur action n’a plus été perceptible

Certes, il faut prendre en compte le phénomène « casseurs » mais des communicants bien préparés auraient pu faire face à la pression médiatique et éviter de se faire assimiler à des casseurs.

Vous devez concevoir une apparition médiatique comme un moyen de faire la promotion de votre message. Il faut donc savoir choisir le moment et le média sur lequel vous allez vous exprimer pour éviter qu’une opportunité ne se transforme en désastre médiatique.

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